jeudi 15 mars 2012

33. De Bangkok à Lopburi.

Ce matin, nous avons quitté la fourmilière.

Bangkok m’a plu sans pour autant me transcender. Il me semble que son mouvement perpétuel est ce qui m’a particulièrement attirée. Bangkok ne s’arrête jamais de gesticuler dans tous les sens. Les premiers jours dans cette grande ville ont filé à la vitesse de l'éclair et pourraient facilement se résumer en un mot : marché. En long, en large et en travers, nous avons marché à travers les marchés dans une chaleur plus qu'accablante.


Située à environ une heure et demie au nord de Bangkok, Lopburi n’est cependant pas une ville comme les autres ; c’est une ville où les singes sont les fières propriétaires des terres. Ils vous dérobent votre nourriture à même les mains ; ils vous réveillent le matin en crapahutant sur les toits ; ils vous observent sous toutes les coutures, perchés sur les câbles électriques ; ils se donnent le droit de partir en escapades non autorisées à l’arrière de vos camions ; et une fois le soleil couché, ils reprennent entière possession de la ville... Ils font naître une paranoïa qui se mêle vite à un jeu palpitant.

L'ambiance qui règne ici est tout autre que celle trouvée à Bangkok. La population y est à la fois souriante, généreuse et curieuse. L'authenticité est partout présente, ce qui fait le charme de cette ville. Les ruines, éléments clés du paysage, sont le terrain de jeux préféré des singes. Malgré les cafards, les rats, les colonies envahisseuses de fourmis et les moustiques, il fait bon vivre à Lopburi.

1 commentaire:

  1. Merci pour le dépaysement, mais les rats, les cafards, la je te les laisse...
    Bisous

    RépondreSupprimer

Is there something you'd like to say ?